StartupBlink est un centre de recherche qui a pour mission d’étudier les différents changements et développements qui impactent les écosystèmes de startups dans le monde. StartupBlink a créé un index, intitulé “The Global Startup Ecosystem Index “.
Ce dernier a été mis à jour annuellement depuis 2017 et constitue le classement des écosystèmes de startups de 1000 villes et 100 pays.
Il est construit à partir de milliers de points de données traités par un algorithme qui prend en compte plusieurs dizaines de paramètres. Cet Index est basé sur 3 facteurs majeurs : Quantité (Nombre de startups, nombre d’espaces de coworking, nombre d’accélérateurs…), qualité de startups et ses organisations de soutien et l’environnement d’affaires.
Le rapport de 2021 apporte plusieurs changements par rapport à celui de 2020, une augmentation du nombre de pays africains inclus dans le top 100 mondial des écosystèmes de start-ups est très remarquée, La trajectoire de l’écosystème des start-up africaines semble être en marche.
Comme l’année dernière, les États-Unis, le Royaume-Uni, Israël, le Canada et l’Allemagne figurent encore cette année encore dans les cinq premières places et conservent leur avance.
Quant à notre pays, Le Maroc est arrivé en retard dans l’indice de l’écosystème des startups, après s’être classé 95e au niveau mondial sur 100 pays dans le classement, atteignant un point total de 0,220.
Le rapport indique que le Maroc a perdu 12 places, en atteignant la 95ème par rapport à la 83ème en 2020. Casablanca, la ville la mieux classée du Royaume, a atteint la 364ème place au niveau mondial.
Le Maroc a marqué un point de 0,06 par rapport au nombre de startups dans le pays, tandis que le rapport lui a attribué un point de 0,05 dans le sous-indice lié à la qualité, qu’il soit lié aux cadres, à la représentation internationale ou au nombre d’utilisateurs, alors qu’il a marqué un point de 0,12 dans l’indice des investissements et des infrastructures juridiques.
Le rapport affirme que le Maroc pourrait être complètement retiré du classement de 2022 après des baisses successives de classement. Dans ce contexte, les auteurs de l’indice ont salué les prix raisonnables que le Maroc propose aux entrepreneurs et start-up cherchant à investir dans la région de l’Afrique du Nord.
Les observations du rapport ont souligné l’accent mis par le Maroc sur les jeunes talentueux dans le domaine de la technologie et de la communication, une opportunité pour le Royaume pour créer un centre fort et promoteur d’innovation dans la région, en se basant sur le nombre croissant de jeunes Marocains qui ont créé des entreprises en démarrage, avec l’acquisition d’expérience nécessaire dans le domaine après le cumul de nombreuses années de travail et collaboration avec les entreprises étrangères.
Les exonérations fiscales accordées par le gouvernement marocain visant à encourager les PME ont joué un rôle majeur pour encourager les jeunes entrepreneurs à traduire leurs idées en projets réels. Cependant, ces entreprises sont confrontées à de nombreux défis, notamment des soins de santé médiocres, l’accès à l’éducation, l’inégalité entre les sexes et un financement actuel insuffisant.
